Pose des fenêtres
Aprés les caissons, c'est partie pour les fenêtres...
On choisit une pose en tableau pour avoir une amplitude maximale de fenêtre. De plus cela permet de poser de l'isolant contre le dormant coté extérieur sans perdre de luminosité. 4cm de PSE est plus isolant que 4cm de brique. On limite ainsi le pont thermique engendré par ce type de pose.
Aprés avoir fabriqué les appuis de fenêtre sur mesure ( Les appuis... Quels appuis? ), nous procédons au scellement.
1ere étape découpe des réservations des appuis.
Puis ajustement et mise à niveau.
Vérification du jeu à l'aide d'un cadre : nous gardons 5mm entre le caisson et le dormant et également 5mm entre l'appuis et le dormant.
Aprés vérification de la fenêtre du bureau, je me rends compte que j'ai une réservation trop petite ; j'ai oublié de prévoir du jeu... Donc redécoupage de la brique sur toute la hauteur et mortier pour rattraper.
Nouvelle erreur de ma part, mais cette fois-çi pour la porte d'entrée. J'avais compté un appui de 8cm alors qu'en fait il fait 10...
Donc pour 2 cm, il faut redécouper le linteau. Par chance, nous pouvons découper le fond des U sans toucher au béton. La résistance reste donc inchangé.
Entre temps, on fabrique un nouveau moule pour les appuis de fenêtre.
Les bébés sont prêts...
Découpage de brique pour rattraper la hauteur du redingot.
Puis remplissage au béton allégé du vide entre les briques.
Puis redécoupage des réservations des appuis (6cm de chaque coté).
Petit problème de taille pour les grande baie vitrée ; l'appui de fenêtre est trés trés lourd...(plus 300kg à vue de crevette). On utilise un diable pour le déplacer et l'encastrer.
Puis scellement.
Ca fait un peu moins moche...
Une fois tous les appuis posés et scellés, nous faisons des jambages en ciment à la chaux pour rattraper les tenons/mortèses des briques. Cela permettra également d'avoir une surface plane pour poser l'ITE.
Dans le même temps, on prépare les cadres. D'abord on silicone et on fixe les anti gouttes.
Puis atelier tordage de pattes... En effet, nous avons dû faire face un problème de taille en ce qui concerne les fixations des fenêtres à la maçonnerie. La société (que nous ne recommandons absolument pas!!!) qui nous a fourni les fenêtres ne nous a pas fourni les systèmes de fixations... En général, les clameaux sont donnés.
Notre cas sort de l'ordinaire car il s'agit d'une pose en tableau dans de la brique de 37cm. Le seul type de fixation trouvé pour ce cas précis est un tire fond qui traverse tout le dormant et qui va chercher la brique en profondeur. (en gros 15cm).
L'inconvénient principale de ce système est le nombre important de manoeuvres, la difficultée de réglage et surtout le fais que le cadre est fixé independemment des fenêtres. Bref, on fixe le cadre et ensuite on pose les fenêtres.
S'agissant de PVC (même s'il est renforcé par de l'acier sur tout le cadre), en utilisant cette méthode, il est propable que le dormant se déforme au moment du serrage du tire fond. Cela pose ensuite un problème d'équerrage et d'étancheité.
Au bilan, nous devons donc faire une pose de type applique mais en dedans de la brique.... Une société de brique monomur française propose un système alternatif : l'équerre est inversée et vient se fixer par vissage sur la brique. L'idée est bonne mais l'aplomb n'est pas parfait à cause de la déformation des briques au moment de la cuisson...
Bref on bricole un truc simple et efficace. On torsade des équerres.
Avant de fixer chaque cadre, du compriband est posé sur le bas (liaison appui/chassis), le haut (liaison chassis/caisson) et parfois coté (liaison chassis/jambage). Même si ce système garantie l'étancheité à l'air, dans notre cas, au vue de l'exigeance demander par le test blowerdoor, il ne reste qu'un premier pas.
En effet, la largeur du chassis permet la mise en place d'un autre joint coté extérieur. Lorque la météo le permettra nous placerons un type de calfeutrement utilisé dans les maisons passives.
De même, un gros joint de silicone est placé sur l'appui de fenêtre et les coins de réglages sont préparés.
Le cadre est posé sur cale de 5mm.
Puis équerrage et aplomb.
Il est environ 1cm de jour entre le dormant et la maçonnerie. Ce sera comblé par la suite par un joint de calfeutrement adapté.
Du pse est placé autour des pattes pour éviter que le mortier coule à l'intérieur du dormant. Cela permet de sceller également les vis des pattes fixant le dormant.
Coté sud vue intérieure.
Coté sud, vue de l'extérieur.
Puis coté Ouest.
Madame nous ramène le chauffage livré la veille. C'est un chauffage à gaz à turbine d'une puissance de 36kw provenant de nos amis frontaliers. (200 euros port compris commandé sur internet).
Enfin coté nord.
Pour compenser, le coté "bunker" de cette façade, nous avons sur-investi dans une porte design de type passive en alu.
Tout d'abord, découpe des briques.
Fixation du cadre.
Puis on amène la bête. La place est laissée aux anciens pour le transport... Avec ma force de mouche, vue le prix de la bête, je préfère tenir l'appareil...
Recherche du dedant du dehors...
Puis pose. (vue intérieure).
Et enfin vue extérieure coté Nord.
Pour une fois nous avons tenu nos objectifs. Le plein pied est enfin fermé pour la fin des vacances.
Lorsque le temps le permettra, nous attaquerons l'étancheité à l'air des menuiseries.
On choisit une pose en tableau pour avoir une amplitude maximale de fenêtre. De plus cela permet de poser de l'isolant contre le dormant coté extérieur sans perdre de luminosité. 4cm de PSE est plus isolant que 4cm de brique. On limite ainsi le pont thermique engendré par ce type de pose.
Aprés avoir fabriqué les appuis de fenêtre sur mesure ( Les appuis... Quels appuis? ), nous procédons au scellement.
1ere étape découpe des réservations des appuis.
Puis ajustement et mise à niveau.
Vérification du jeu à l'aide d'un cadre : nous gardons 5mm entre le caisson et le dormant et également 5mm entre l'appuis et le dormant.
Aprés vérification de la fenêtre du bureau, je me rends compte que j'ai une réservation trop petite ; j'ai oublié de prévoir du jeu... Donc redécoupage de la brique sur toute la hauteur et mortier pour rattraper.
Nouvelle erreur de ma part, mais cette fois-çi pour la porte d'entrée. J'avais compté un appui de 8cm alors qu'en fait il fait 10...
Donc pour 2 cm, il faut redécouper le linteau. Par chance, nous pouvons découper le fond des U sans toucher au béton. La résistance reste donc inchangé.
Entre temps, on fabrique un nouveau moule pour les appuis de fenêtre.
Les bébés sont prêts...
Découpage de brique pour rattraper la hauteur du redingot.
Puis remplissage au béton allégé du vide entre les briques.
Puis redécoupage des réservations des appuis (6cm de chaque coté).
Petit problème de taille pour les grande baie vitrée ; l'appui de fenêtre est trés trés lourd...(plus 300kg à vue de crevette). On utilise un diable pour le déplacer et l'encastrer.
Puis scellement.
Ca fait un peu moins moche...
Une fois tous les appuis posés et scellés, nous faisons des jambages en ciment à la chaux pour rattraper les tenons/mortèses des briques. Cela permettra également d'avoir une surface plane pour poser l'ITE.
Dans le même temps, on prépare les cadres. D'abord on silicone et on fixe les anti gouttes.
Puis atelier tordage de pattes... En effet, nous avons dû faire face un problème de taille en ce qui concerne les fixations des fenêtres à la maçonnerie. La société (que nous ne recommandons absolument pas!!!) qui nous a fourni les fenêtres ne nous a pas fourni les systèmes de fixations... En général, les clameaux sont donnés.
Notre cas sort de l'ordinaire car il s'agit d'une pose en tableau dans de la brique de 37cm. Le seul type de fixation trouvé pour ce cas précis est un tire fond qui traverse tout le dormant et qui va chercher la brique en profondeur. (en gros 15cm).
L'inconvénient principale de ce système est le nombre important de manoeuvres, la difficultée de réglage et surtout le fais que le cadre est fixé independemment des fenêtres. Bref, on fixe le cadre et ensuite on pose les fenêtres.
S'agissant de PVC (même s'il est renforcé par de l'acier sur tout le cadre), en utilisant cette méthode, il est propable que le dormant se déforme au moment du serrage du tire fond. Cela pose ensuite un problème d'équerrage et d'étancheité.
Au bilan, nous devons donc faire une pose de type applique mais en dedans de la brique.... Une société de brique monomur française propose un système alternatif : l'équerre est inversée et vient se fixer par vissage sur la brique. L'idée est bonne mais l'aplomb n'est pas parfait à cause de la déformation des briques au moment de la cuisson...
Bref on bricole un truc simple et efficace. On torsade des équerres.
Avant de fixer chaque cadre, du compriband est posé sur le bas (liaison appui/chassis), le haut (liaison chassis/caisson) et parfois coté (liaison chassis/jambage). Même si ce système garantie l'étancheité à l'air, dans notre cas, au vue de l'exigeance demander par le test blowerdoor, il ne reste qu'un premier pas.
En effet, la largeur du chassis permet la mise en place d'un autre joint coté extérieur. Lorque la météo le permettra nous placerons un type de calfeutrement utilisé dans les maisons passives.
De même, un gros joint de silicone est placé sur l'appui de fenêtre et les coins de réglages sont préparés.
Le cadre est posé sur cale de 5mm.
Puis équerrage et aplomb.
Il est environ 1cm de jour entre le dormant et la maçonnerie. Ce sera comblé par la suite par un joint de calfeutrement adapté.
Du pse est placé autour des pattes pour éviter que le mortier coule à l'intérieur du dormant. Cela permet de sceller également les vis des pattes fixant le dormant.
Coté sud vue intérieure.
Coté sud, vue de l'extérieur.
Puis coté Ouest.
Madame nous ramène le chauffage livré la veille. C'est un chauffage à gaz à turbine d'une puissance de 36kw provenant de nos amis frontaliers. (200 euros port compris commandé sur internet).
Enfin coté nord.
Pour compenser, le coté "bunker" de cette façade, nous avons sur-investi dans une porte design de type passive en alu.
Tout d'abord, découpe des briques.
Fixation du cadre.
Puis on amène la bête. La place est laissée aux anciens pour le transport... Avec ma force de mouche, vue le prix de la bête, je préfère tenir l'appareil...
Recherche du dedant du dehors...
Puis pose. (vue intérieure).
Et enfin vue extérieure coté Nord.
Pour une fois nous avons tenu nos objectifs. Le plein pied est enfin fermé pour la fin des vacances.
Lorsque le temps le permettra, nous attaquerons l'étancheité à l'air des menuiseries.